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dimanche 3 juillet 2011

google:rapport de transparence

google report
Clubic






Google publie son rapport semestriel concernant les demandes de suppressions gouvernementales
Google a mis à jour hier son « rapport de transparence » visant à présenter les requêtes gouvernementales en matière de demande de suppression de contenu ou de renseignement sur les utilisateurs. Le bilan dressé fait part d'une hausse générale des demandes de suppression de résultats.


En avril 2010, Google lançait une carte des requêtes gouvernementales : « Nous croyons qu'une plus grande transparence permettra de réduire la censure » expliquait à l'époque David Drummond, chef des affaires juridiques de la firme. Un peu plus d'un an après, l'idéalisme de l'entreprise se vérifie difficilement, les chiffres ayant globalement augmenté.

La France dans le top 5 des demandeurs d'infos utilisateurs

Le nouveau bilan publié le 27 juin par Google donne des informations concernant les requêtes effectuées entre juillet et décembre 2010, et compare les chiffres avec ceux relevés entre juillet et décembre 2009. Pour la grande majorité des pays listés, le pourcentage de requête a explosé. Le top 5 des pays les plus demandeurs de renseignements sur les utilisateurs se compose des USA (4601), du Brésil (1804), de l'Inde (1699), du Royaume-Uni (1162) et enfin de la France (1021). Pour ce qui est des demandes de suppression de contenu, le Brésil tient le haut du pavé avec 263 requêtes – principalement sur le réseau social Orkut – suivi par la Corée du Sud (139), l'Allemagne (118), la Libye (68) et l'Inde (67).

A noter que chaque demande concernait différentes informations : ainsi, si le Royaume-Uni n'a déposé que 38 requêtes, ce sont au final pas moins de 93 518 éléments qui ont été supprimés des services de Google, principalement des « annonces frauduleuses qui conduisaient à des sites d'escroquerie » dans ce cas précis. La France arrive 10e avec 23 requêtes concernant 116 éléments.

Google indique également de plusieurs pays ont « pour la première fois », soumis un nombre important de requêtes, notamment concernant la suppression de contenu. C'est le cas entre autres de la Croatie, du Danemark ou de la Hongrie. En Israël, les demandes de renseignements concernant les utilisateurs ont augmenté de 80% selon Google.

Un rapport précis et détaillé

Initialement consultable uniquement à l'état de carte, le Transparence Report propose désormais une fiche détaillée par pays qui permet de visualiser les services visés par les requêtes de chaque pays, et les motifs. En France, on constate par exemple que la diffamation est la motivation principale des demandes de suppression. La mappemonde, qui exploite Google Maps, permet quant à elle d'avoir un aperçu rapide des pays les plus demandeurs, ainsi que le pourcentage des requêtes satisfaites.

algerie:Pauvreté et richesse dans un seul endroit



                                                                          03-07-2011

L’Algérie, un pays riche avec les préoccupations d’une nation pauvre
C’est le sujet qui monopolise quasiment les médias et la classe politique depuis une semaine. La réintroduction de l’autorisation d’importer de la friperie, c’est‑à‑dire des vêtements d’occasion, en Algérie a été votée par les députés à l’APN et le conseil de la nation, dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2011. Cette mesure a eu l’effet d’un ouragan. Les professionnels du secteur du textile l’ont fortement dénoncée. Ils ont accusé le lobby des importateurs d’être derrière cette décision qui, selon eux, va ruiner les dernières chances du secteur de se relever. La presse et une partie de la classe politique s’est emparée du dossier comme dans d’autres pays on s’empare d’une affaire d’État.

Certes, on comprend qu’une telle mesure soit néfaste pour l’activité du secteur du textile. Les travailleurs du textile ont d’ailleurs manifesté en nombre mercredi dernier à Alger devant l’UGTA. Mais si on est honnête, il faut bien reconnaître que le secteur du textile est à l’agonie depuis de nombreuses années déjà et que les différents plans d’aide ne lui ont jamais permis de se relever. Dès lors, et même si le désarroi des professionnels est compréhensible, pourquoi ce sujet est‑il devenu une véritable affaire d’État ?

D’autant que la LFC 2011 contient d’autres points bien plus importants pour l’économie nationale et révélateurs des errements de la politique économique du gouvernement. C’est le cas par exemple des sommes énormes débloquées dans des mesures sociales d’urgence pour apaiser le climat social, de la faiblesse des mesures mises en place pour diversifier l’économie et sortir de la dépendance des hydrocarbures.

En fait, cet évènement nous ramène une fois de plus à notre condition. L’Algérie, pays riche à milliards grâce au pétrole et au gaz, reste paralysée par des préoccupations de pays pauvre. Un débat sur la friperie est en effet indigne d’un pays qui se targue de posséder 160 milliards de réserves de change. Malgré les discours ambitieux et optimistes de nos dirigeants, la triste réalité nous revient en plein visage. Et les exemples ne manquent pas.

Ainsi, les émeutes du logement ont repris. Pas un jour ne s’est écoulé ces dernières semaines sans une manifestation de citoyens excédés contre les listes d’attribution de logements. De nombreuses personnes vivent encore dans de véritables bidonvilles ; et lorsqu’elles sont enfin relogées, c’est pour se retrouver dans des cités qui manquent des équipements les plus basiques. Les routes d’accès font parfois défaut, comme les accès au gaz ou au téléphone. L’accès au gaz, à l’électricité, à l’eau est d’ailleurs également un problème pour beaucoup. Et le soir l’ENTV n’hésite pas à montrer des citoyens « remerciant » le président Bouteflika de leur avoir donné un « logement ».

Avec l’été, revient aussi l’inquiétude  des délestages d’électricité et des coupures d’eau. Même le besoin le plus élémentaire, se nourrir, reste un problème majeur pour de nombreux Algériens. Les prix flambent, le pouvoir d’achat est en berne. Les Algériens les plus modestes en sont réduits à se demander s’ils peuvent se permettre d’acheter de l’huile ou du sucre. Le ramadhan approche et les angoisses sur la disponibilité de la nourriture reviennent dans un pays incapable de rassurer sa population sur sa dépendance alimentaire.

Alors que grâce à la rente pétrolière, nous devrions avoir réglé depuis longtemps tous ces problèmes les plus fondamentaux, les Algériens se débattent toujours avec ces considérations élémentaires. Pendant ce temps, le gouvernement se gargarise de  l’arrivée prochaine du GPS, du lancement de son premier satellite, alors qu’il reste empêtré dans des préoccupations de pays pauvre.

Algérie: Les défis et les enjeux de l économie


Logo ElWatan                                                                      03-07-2011


Mahdjoub Bedda. Docteur en économie et auteur de l’ouvrage ZALE : les enjeux et les défis de l’Algérie

 leconome de l algerie

«La première année de l’adhésion de l’Algérie à la ZALE a coûté une perte d’un milliard de dollars»

 Deux années se sont déjà écoulées depuis la décision de l’Algérie d’adhérer à la Zone arabe de libre-échange (ZALE). Comment évaluez-vous ce parcours jusqu’ici, vous qui êtes auteur d’un ouvrage dédié à cette problématique ?

Il est utile de préciser qu’il est difficile, de prime abord, de faire une évaluation des deux années 2009-2011 de l’adhésion de l’Algérie à la Zone arabe de libre-échange (ZALE). Il faut préciser, néanmoins, que la décision de l’Algérie d’adhérer à cette zone de libre-échange remonte à 1997. L’adhésion officielle n’est intervenue qu’après une douzaine d’années environ, en 2009. L’Algérie a entamé des négociations au début de l’année en cours (avril-mai) avec la Ligue arabe afin de pouvoir réviser son parcours initial en tentant d’imposer une liste négative de 1260 produits interdits à l’importation. Ce n’est pas encore gagné pour l’Algérie, car le pays devrait tenter, durant le second semestre de 2011, de convaincre les pays membres du conseil économique et social de la Ligue arabe. L’Algérie devrait préciser, notamment, les raisons qui motivent cette liste négative, la nature des produits et des secteurs d’activité concernés ainsi que le pourquoi de cette liste. Nous comprenons que la première décision d’adhérer à la ZALE ait été prise de manière précipitée et unilatérale. L’Algérie aurait pu négocier d’avance ses choix et ses priorités économiques, car cette option était possible, l’Algérie disposant de toutes les échéances nécessaires. Elle est la dernière contrée à avoir accédé à cette zone de libre-échange. Je dois souligner que malgré cette prise de décision précipitée et unilatérale, l’Algérie dispose de tous les droits de négocier la liste négative en question, compte tenu du danger que suppose cette ouverture économique et commerciale. Cette volonté de l’Algérie d’imposer les droits de douane sur certains produits a été motivée sous la pression directe des opérateurs économiques, lesquels avaient pourtant, comme pour le cas de l’Accord d’association avec l’UE, mis en garde quant aux déséquilibres préjudiciables en termes d’échanges.

- Peut-on évaluer aujourd’hui, deux années plus tard, les conséquences de cette décision prise précipitamment par l’Algérie ?

Il faut reconnaître d’abord que les pouvoirs publics n’ont pas pris en considération les conséquences néfastes que pourrait induire cette ouverture précipitée du commerce extérieur sur certains secteurs d’activité réputés fragiles. Il est utile d’admettre aussi l’existence d’une concurrence déloyale qu’imposent les produits exemptés des droits de douane sur certains produits locaux, dont les industries sont confrontées à mille et un casse-tête. Les deux secteurs susceptibles d’être laminés par les produits importés depuis les pays de la ZALE sont surtout l’agroalimentaire et les matériaux de construction. En outre, l’Algérie aura du mal à faire face à l’afflux de produits fabriqués dans des pays de la ZALE, surtout lorsqu’on sait que la plupart de ces pays disposent de politiques incitatives et facilitatrices à l’exportation. D’autres problèmes viendront, ensuite, se poser en aval, liés surtout à l’authentification des certificats de conformité et d’origine des produits.

- Depuis l’introduction de cette fameuse liste noire de 1260 produits soumis aux droits de douane, y a-t-il eu des résultats positifs sur la balance commerciale de l’Algérie ?

Dès janvier 2010, soit depuis l’introduction de la première «liste noire», l’Algérie a enregistré une baisse en nombre de produits exemptés des droits de douane. Le taux de cette baisse a été ramené à 50%, voire à 45%, ce qui a permis de rééquilibrer quelque peu la balance commerciale qui était déséquilibrée au profit des pays de la ZALE. Si l’on se réfère à la structure des importations algériennes depuis les pays de la ZALE sur les deux années 2008 et 2009, soit avant l’introduction de la liste noire en question, on peut constater que 98,57% des produits importés n’étaient pas soumis aux droits de douane en 2009 et 96,41% en 2008. Autrement dit, seuls 1,43% de ces produits importés en 2009 et 3,59% en 2008 étaient concernés par les différentes impositions douanières. Nous pouvons constater ainsi que si le rythme du démantèlement tarifaire était maintenu sur cette lancée, l’Algérie aura à subir des contrecoups fâcheux sur sa balance commerciale. Il faut préciser que pendant que le démantèlement tarifaire se faisait précipitamment, l’Algérie continuait à n’exporter que ses hydrocarbures.
Les dernières statistiques provenant des Douanes algériennes montrent, cependant, le recul du volume des importations depuis les pays de la ZALE. Comparativement à 2009, cette baisse a atteint 50% depuis le début de 2010, date d’introduction de la première liste des produits soumis aux taxes douanières. C’est ainsi qu’un dossier a été introduit au niveau de la Ligue arabe, comprenant une liste de ces produits soumis aux droits de douane.

- Concrètement, quelles sont les pertes qu’a eu à subir l’Algérie depuis son adhésion à la ZALE ? Avez-vous quantifié ce préjudice ?

Depuis 1997, date de l’émergence de l’idée de créer la Zone arabe de libre-échange, à 2008, l’Algérie était absente de cette entité naissante. Il faut préciser que pendant cette période d’absence, l’Algérie disposait de toutes les données économiques capables de codifier son adhésion à la ZALE, de définir ses choix et ses conditions d’un échange commercial équilibré. Une année après sa décision d’adhésion à la ZALE, l’Algérie était dans l’obligation de recourir à l’établissement d’une liste noire de produits soumis aux droits de douane. Les pertes pour le pays étaient énormes des suites d’une ouverture débridée. Les premières estimations font état d’un milliard de dollars de pertes durant la première année de l’adhésion de l’Algérie à la ZALE, en dépit même de la faiblesse du volume des échanges commerciaux entre les pays arabes comparativement à nos échanges avec l’UE et/ou les USA et la Chine. Les pouvoirs publics, qui n’ont pas pensé à effectuer une étude d’impact avant de prendre la décision d’adhérer à la ZALE, doivent, aujourd’hui, trouver des solutions de parade, car cette période de grâce dont dispose le pays, en attendant l’examen de la liste noire par le conseil économique et social de la Ligue arabe, n’a qu’une durée de trois ans.
Cette période de grâce, qui devrait durer trois à quatre années, devrait permettre à l’Algérie de se préparer à mieux affronter la concurrence qu’imposent les pays de la ZALE. Il est vrai que le recours de l’Algérie à la décision d’imposer cette liste noire est motivé par sa volonté de protéger son économie, mais davantage d’efforts doivent être consentis à d’autres niveaux. L’Algérie est confrontée à l’obligation de diversifier son économie, de mieux préparer son industrie à la concurrence et de créer un secteur privé solide et compétitif. Il ne s’agit nullement donc de revoir la décision d’adhésion de l’Algérie à la ZALE, car ce choix est à la fois éminemment politique et stratégique, mais de revoir certains aspects capables de rééquilibrer les profits et les intérêts.  

Algerie les liste noire de logement


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 03-07-2011

L’affichage des listes de bénéficiaires met le feu aux poudres,Les logements de la colère


L’Algérie peine à trouver un climat social apaisé, en dépit de la multitude de mesures prises à cet effet par le gouvernement.
Ni le soutien aux prix des produits limentaires de base, l’huile et le sucre notamment, ni les revalorisations salariales assorties toutes d’effet rétroactif et encore moins la promesse d’un avenir radieux après les réformes politiques annoncées n’ont été à même de ramener la paix sociale.
C’est que quand bien même il serait convenablement rémunéré, l’Algérien, partout où il réside, reste mal logé. Aussi, dès qu’une commune affiche une liste d’attribution de logements sociaux, la contestation, rarement pacifique, germe immanquablement.
A l’est du pays, principalement à El Tarf, Annaba et Jijel, la fin de semaine a été particulièrement chaude. Des affichages de listes de bénéficiaires de logements sociaux ont soulevé des vents de protestation qui ont tourné aux émeutes. Des scènes de saccage d’édifices et de biens publics ont été enregistrées. Alger, la capitale, n’est pas en reste. Presque dans la quasi-totalité de ses communes, les déceptions, après souvent de longues années d’attente d’un toit, se sont muées en éructations de colères. Une situation qui a, semble-t-il, incité le wali d’Alger à annoncer un plan Marshall : 120 000 logements pour la capitale d’ici 2014.
Encore une épreuve de patience pour tous les oubliés des livraisons en cours et certainement de celles passées. Des oubliés qui ne sont pas assurés de figurer dans ce proche avenir parmi les heureux bénéficiaires d’un logement social. Car il est établi que ce type de logement ne profite pas aux seuls éligibles à la formule, c’est-à-dire aux citoyens à faible ou sans revenu qui ne disposent pas d’un toit ou vivent dans l’exiguïté d’un bien familial indivis.
L’accusation, redondante, il faut bien le noter, portée à l’encontre des maires, chefs de daïra et des commissions chargées de sérier les ordres de priorité d’accès au logement social s’arrangent à chaque fois de servir des proches au détriment des postulants légitimes apporte la preuve intangible de ce que c’est aussi la gestion du dossier par les autorités locales qui, à chaque livraison, fait des laisser-pour-comptes, des mécontents.
Et il se trouve que c’est sur les seuls maires, élus qu’ils sont, que s’abattent les colères des citoyens. Des colères qui, en ce moment, tombent mal, puisqu’elles constituent un mauvais prélude à une compétition électorale qui n’est pas loin. Il est évidemment des popularités qui déclineront forcément. Pendant que ce temps, à plus haute échelle, walis et gouvernement s’évertuent à faire les arbitres, alors qu’ils sont, en vérité, les premiers concernés par la situation tant est que ce sont eux qui élaborent et dictent la politique sociale, le logement y 
compris.
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 LA CONTESTATION POUR LE LOGEMENT CONTINUE TOUJOURS À AÏN TÉMOUCHENT
Un mort, des tentatives de suicide

Tout le monde veut une logement
Trois jours après l'affichage des listes des bénéficiaires de150 logements sociaux à Aïn Témouchent et Sidi Ben Adda et avec attroupement qui s'en est suivi mercredi dernier, la contestation continue toujours dans le chef-lieu de wilaya.
Des dizaines de citoyens non retenus sur les listes des bénéficiaires ont assiégé la daïra et la radio locale pour exprimer leur mécontentement. Selon ces citoyens, les bénéficiaires de ces logements ne méritaient pas d'êtres inscrits du fait qu'ils sont à l’abri du besoin. Selon une source, une dame est décédée suite à un malaise cardiaque après qu'elle n'eut pas trouvé son nom sur la liste des bénéficiaires également. Plusieurs citoyens ont tenté de mettre fin à leur vie. L'un en s'immolant par l'essence fut sauvé miraculeusement par les forces de l'ordre, tandis qu'un père et son fils ont tenté de se jeter du haut d'un immeuble, heureusement que des gens les ont ramenés à la raison. Le représentant de la Ligue des droits de l'homme de la wilaya de Aïn-Témouchent a adressé une correspondance aux autorités pour demander qu'une enquête soit menée pour rétablir les exclus dans leurs droits. Certains mécontents ont tenté jeudi de squatter les appartements destinés aux bénéficiaires et ce n'est qu'avec l'intervention massive des forces de l'ordre que les contestataires ont été sommés de quitter les lieux. En fin de compte, une délégation des protestataires a été reçue par le chef de daïra qui a écouté leurs doléances.