المهربون يصرّون على إبقاء قيمة الدينار الجزائري في الحضيض
مازال الشارع التبسي ولاسيما التجار وأصحاب رؤوس الأموال، في حيرة من أمرهم إزاء ظاهرة عجز مختصون في البورصة عن تفسيرها، حيث استمر الدينار التونسي في الارتفاع بالرغم من الطلب المتزايد على السلع الجزائرية.
وسمحت جولة لنا بالسوق الموازية للعملة الأجنبية من كشف منحنى ثابت أو مرتفع للدينار التونسي مقابل العملة الجزائرية، حيث مازالت الـ100 دينار من هذه العملة تعادل بسوق الصرف الموازي 6600 دينار جزائري إلى 6800 دينار. في مقابل ذلك نزل الدينار الليبي إلى الحضيض، حيث كان قبل الأزمة الليبية يتجاوز أحيانا مقياس العملة التونسية والجزائرية وأصبح عديم الطلب نهائيا بهذه الفضاءات غير القانونية. وفيما يتحدث البعض من تجار الصرف عن أن العملة التونسية محررة ومرتبطة إلى حد كبير بعملات أجنبية، يرجع البعض الآخر السقوط الحر للعملة الوطنية مقابل عملات ليبيا وتونس إلى كون عصابات التهريب التي تتوسع يوميا من حيث الإمكانات المادية ومعدات النقل والاتصال وعدد المنخرطين فيها من الشباب، تشكل السبب الرئيسي في هذه الوضعية، إذ تجاوزت هذه المافيا، التي تنمو على الشريط الحدودي، كل الخطوط الحمراء بمقايضة الشيفون الأوروبي القادم من تونس بالوقود الجزائري والمواد الغذائية ذات الاستهلاك الواسع وحتى المدعمة منها من قبل خزينة الدولة، فقد تمكنت مصالح الدرك الوطني بمختلف الفرق الإقليمية من حجز ما قيمته 2,1 مليار سنتيم مواد مثل الوقود، الشاي، القهوة، الشاي، مواد التجميل والمشروبات الغازية خلال الـ5 أيام الأخيرة، تورط فيها 21 شخصا أحيلوا على المحاكم. كما تجاوزت قيمة المحجوزات في الشهر المنصرم لوحده الـ7 ملايير سنتيم من قبل مختلف أجهزة الرقابة.Mokdad Sifi, chef du gouvernement : «La crise que nous vivons est due au viol de la Constitution»
Invité par la commission Bensalah dans les cadres des consultations politiques, Mokdad Sifi a refusé d’y participer pour ne pas cautionner cette démarche initiée par le président Bouteflika. Mokdad Sifi, 71 ans, a été chef du gouvernement entre avril 1994 et décembre 1995, années durant lesquelles le terrorisme avait atteint les sommets de l’horreur et de la barbarie. Nous publions les extraits de sa lettre adressée à cette commission.
Extraits :“ C’est fort de ces principes qui m’ont toujours animé que, s’agissant de cette initiative de consultation, je considère qu’il n’y a absolument aucune utilité pour le pays à ce que j’y souscrive.Depuis près de 12 années, les partis et les personnalités opposés au régime, dont certains sont invités aujourd’hui à votre débat, ont été empêchés de faire entendre leur voix et d’exprimer leurs opinions politiques face à l’autoritarisme du pouvoir qui a verrouillé les paysages politique et médiatique et imposé, par la force et la fraude, le viol de la Constitution et la gestion corrompue des ressources nationales.Une simple déclaration verbale à enregistrerVotre lettre m’invite formellement à formuler une opinion sur des «réformes politiques cruciales et déterminantes pour l’avenir de notre pays», alors qu’en réalité il n’est attendu de moi, comme des autres invités, qu’une simple déclaration verbale succincte à enregistrer, sans lendemain, portant avis et propositions sur de simples annonces d’aménagement, des textes de la Constitution et des lois portant sur le système électoral, les partis politiques, la représentation de la femme dans les instances élues, le mouvement associatif, le code de wilaya, l’information et les cas d’incompatibilité avec la législature parlementaire.Monsieur le président,Je ne vous ferai pas l’injure, à vous et aux membres de votre commission, de croire que quiconque puisse penser que les solutions aux problèmes politiques, économiques et sociaux du pays se résument à un simple réaménagement du texte de la Constitution ou des textes de lois.La crise est due au non-respect de la ConstitutionPour ma part, je pense que la crise que nous vivons aujourd’hui est précisément due au non-respect de la Constitution et des textes qui en découlent et au fait que des centres de pouvoir se placent délibérément au-dessus des lois.La Constitution est violée dans ses fondements et dans tous les domaines qu’elle recouvre. Faut-il faire une autre Constitution pour la violer de nouveau ? Quelle est alors la solution ?Le système électoral pèche systématiquement et publiquement par la fraude avérée des élections, ce qui délégitime les pouvoirs législatif et exécutif, fait perdre totalement la confiance de la population dans ses gouvernants, alimente la suspicion et nourrit le phénomène de désobéissance civile et l’instabilité du pays. Faut-il changer la loi électorale et maintenir la fraude ? Ou bien changer ceux qui sont responsables de cette fraude ?La loi sur les partis politiques autorise la création des partis que le pouvoir bloque illégalement depuis plus de 12 ans. Faut-il changer la loi ou le pouvoir ?La Constitution fait de la femme l’égale de l’homme alors que le code de la famille, anticonstitutionnel, bride la femme jusque dans son intégrité morale. Faut-il ignorer l’aliénation fondamentale de la femme et veiller plutôt à sa représentation dans les institutions élues et cela tout en continuant à violer la Constitution en brimant la femme ?Le problème du mouvement associatif, actuellement totalement ligoté, réside dans son aliénation au pouvoir qui le gère par la répression et la corruption pour neutraliser toute initiative qui échappe à son contrôle.La solution ne consiste-t-elle pas, par une simple décision politique, à rendre son autonomie à la société civile ?S’agissant du code de wilaya, la réalité est que le pouvoir, en violation de l’esprit de la Constitution, donne des prérogatives exorbitantes aux walis, au détriment de celles des Assemblées élues. Faut-il traiter de ce code, au titre de cette consultation, pour qu’ensuite il subisse le même sort que le code communal ?A quoi sert-il alors de traiter de ces lois et codes et des consultations les concernant si le problème se situe au niveau des pouvoirs ? Il faut donc traiter des pouvoirs.Pour ce qui concerne la loi sur l’information, la liberté d’expression est consacrée par la Constitution mais elle est, dans les faits, brimée et réprimée. Les médias publics et notamment lourds, sont illégalement monopolisés par le pouvoir à son profit exclusif et demeurent fermés à toute opinion différente au mépris de leurs missions de service public.Encore une fois, c’est le pouvoir qui est le véritable problème du pays. Que faut-il faire alors dans ces cas de viol permanent et généralisé de la Constitution par le pouvoir ?Absence de stratégie et de visibilité économiquesSur les plans économique et social, déjà caractérisés par l’absence flagrante de stratégie et de visibilité, les lois qui ne sont pas appliquées et celles qui sont violées sont légion, y compris les lois des finances, par circulaire, voire oralement, par ceux-là mêmes qui sont chargés de veiller à leur stricte application, portant ainsi gravement atteinte à l’autorité, au sérieux et à la crédibilité de l’Etat lui-même, ainsi qu’à la saine gestion des affaires dont il a la haute charge au plan national comme au plan international.En vérité, tous les problèmes évoqués résultent également de l’absence d’une réelle opposition politique et d’autres contre-pouvoirs conséquents et d’instruments de contrôle efficaces, absence voulue et imposée par le pouvoir, avec pour conséquences des dérives morales ayant profondément affecté la société dans ses valeurs les plus nobles, au point de menacer sa cohésion et sa stabilité.Le CNES neutraliséUn exemple illustratif de ce mode de gouvernance autoritariste est donné par la neutralisation du Conseil national économique et social qui n’avait pourtant qu’un simple rôle consultatif, mais qui a fini par gêner par ses publications et ses prises de position quelque peu critiques à l’égard de l’exécutif.C’est dire que le problème du pays n’est donc pas d’ordre juridique, mais d’essence politique. Il découle de la volonté délibérée et déclarée du pouvoir, illégitime d’ailleurs, de se situer au-dessus de la loi, allant à contre-courant des aspirations légitimes du peuple et notamment de la jeunesse, y compris universitaire, abandonnée, brimée, désemparée, sans projet, sans perspectives, sans possibilité de recours et poussée, ainsi, à tous les extrémismes, comme la harga, la drogue, la criminalité et autres délinquances et violences, à l’immolation et autres suicides.Et pourtant, le pouvoir ne cesse d’étaler la richesse du pays en ressources financières qu’il dilapide et distribue à tout-va. Où se trouve alors la solution du problème ? Certainement pas dans les simples réaménagements des textes de lois.Cette grave déviance a conduit à substituer à la souveraineté de la loi, des méthodes d’exercice du pouvoir basées essentiellement sur des critères népotiques, clientélistes et claniques.Déliquescence de l'Etat et de son administrationCette forme de gestion permissive a eu pour corollaire la déliquescence de l’Etat et de son administration, laissant le champ libre à la pesante et sclérosante bureaucratie, l’économie informelle — encouragée d’ailleurs — la corruption qui semble désormais s’imposer à l’Etat apparemment noyé qui s’évertue à la combattre par le discours et le slogan et des textes sans lendemain, aux pratiques maffieuses qui se généralisent et d’une manière générale aux forces de régression qui disputent à l’Etat leur part d’influence et de gouvernance informelle.La crise profonde que vit actuellement le pays coïncide avec un environnement régional explosif qui voit les régimes arabes sclérosés et corrompus tomber l’un après l’autre dans un tragique jeu de dominos qu’exploitent, dans leur intérêt, certaines puissances occidentales. Cette exploitation est déclenchée, facilitée et encouragée par la faiblesse des pays concernés résultant de l’illégitimité des régimes en place et de l’absence de solidarité et de cohésion des populations autour de leurs gouvernants.En réduisant la solution de cette crise majeure à de simples réformes juridiques, le pouvoir algérien, par cécité politique et culturelle, incompétence et léthargie, n’a pas saisi la véritable nature ainsi que la portée des révolutions des peuples arabes.Ce sont ces analyses erronées qui poussent nos dirigeants à croire qu’ils seront épargnés parce que «l’Algérie n’est pas la Tunisie, n’est pas l’Egypte et n’est pas la Libye !»En 1995, le peuple s'est soulevé contre le terrorismeEn 1995, c’est le peuple algérien qui s’est levé comme un seul homme un certain 16 novembre pour participer, massivement, malgré l’interdiction et les menaces de mort des GIA : «Urne = cercueil», disaient-ils à une élection présidentielle sans précédent autour d’un seul mot d’ordre : «Non au terrorisme !»Cet engagement et cet enthousiasme populaires exceptionnels, exprimés dans une conjoncture pourtant difficile, n’ont malheureusement pas trouvé l’écho qu’ils méritaient auprès du pouvoir qui n’a pas su se hisser à la hauteur des sacrifices consentis par le peuple.Bien au contraire, c’est l’autoritarisme, la suffisance et l’arrogance en direction du peuple qui ont toujours caractérisé la gouvernance du pouvoir depuis l’élection présidentielle de 1995. Aujourd’hui, ce peuple a perdu toute confiance dans ses gouvernants et n’accorde plus aucun crédit à tout ce qui en émane.Le régime est gravement discréditéLe régime a été gravement discrédité aux yeux des citoyens, notamment par les affaires de corruption sans précédent dans l’histoire du pays, étalées longuement dans les médias nationaux et étrangers, et fortement décrié du fait de la dilapidation des ressources nationales.A cet égard, vous n’ignorez pas que depuis plusieurs mois, la rue gronde dans l’ensemble du pays, les citoyens n’hésitent plus, malgré la dissuasion et la répression, à exprimer leur mécontentement. Cette agitation, au-delà des demandes sociales qu’elle exprime, traduit un déficit profond de confiance, de dialogue et de concertation, lui-même conséquence de la non-représentativité des «élus», tant locaux que nationaux, et de l’autisme du pouvoir et de ses appareils.Monsieur le président,C’est vous dire combien la situation ainsi brièvement décrite met en relief l’inanité de la démarche adoptée, fondée sur une simple révision de textes, pour le traitement d’une crise majeure de nature éminemment politique.Paniqué, le pouvoir cherche à négocier un semblant de réformesLe pouvoir, qui n’admet pas d’alternance, s’est toujours donné comme priorité absolue de combattre et d’annihiler l’émergence d’une saine, sérieuse et nécessaire opposition politique organisée, en utilisant tous les moyens possibles, y compris la manipulation, la fraude, la corruption et la répression, et il a réussi à maintenir cette opposition à l’état embryonnaire, sans poids conséquent, sans capacité de mobilisation et sans véritable crédibilité.Aujourd’hui, paniqué et acculé par une crise majeure, conséquence de sa propre gouvernance erratique, il cherche à négocier un semblant de réformes avec une opposition squelettique. En conséquence, faute d’avoir affaire à une opposition dont il n’avait jamais voulue, il a aujourd’hui affaire au peuple face auquel il ne veut pas se retrouver tout seul.C’est l’impasse dans laquelle ce pouvoir s’est finalement lui-même enfermé.A mon avis, le pays n’a pas besoin de ce genre de réformes, il a besoin d’un changement radical.Le peuple doit pouvoir choisir et élire démocratiquement ses dirigeants. Le pays doit bénéficier d’une véritable politique de développement basée sur une stratégie rationnelle et un programme cohérent et transparent sans corruption qui réponde réellement aux besoins de la population dans tous les domaines.La justice doit devenir réellement indépendante et servir de base à la construction d’une paix civile basée sur la justice et la vérité, sans impunité pour les voleurs, les criminels et les terroristes. Le Président n’a pas besoin d’écouter les avis des partis et des personnalités nationales pour savoir ce que le peuple veut. Il n’a qu’à écouter le peuple et surtout les jeunes qui sont les plus concernés par l’avenir du pays.Or, à interpréter les multitudes d’émeutes et de manifestations qui secouent quotidiennement le pays dans la quasi-totalité des wilayas et des secteurs d’activité de l’Etat, et comme les Tunisiens, comme les Egyptiens, comme les Yéménites, comme les Syriens, comme tous les peuples opprimés, les Algériens veulent un changement radical du système de gouvernance.Aujourd’hui que la révolution frappe aux portes des dictatures arabes, je ne souhaite pas que l’Algérie s’embrase. Je ne souhaite pas à notre peuple un retour à la violence des années de feu. Nous avons eu trop de morts, trop de disparus. Les larmes de dizaines de milliers de mères, d’épouses et d’enfants n’ont pas encore séché.L’Algérie a les moyens financiers et les compétences humaines pour devenir rapidement un grand pays démocratique, fort surtout de la confiance et de la cohésion de son peuple. Il faut pour cela agir vite et avoir la lucidité et le courage de prendre des décisions historiques. Ces décisions urgentes doivent être prises maintenant, pacifiquement, avant que le peuple ne les impose dans le chaos des émeutes violentes, avec le risque de la destruction de la nation.Une période transition conduite par un gouvernement de transitionA mon humble avis, il importe au plus tôt d’instaurer une période de transition, conduite par un gouvernement de transition représentatif adossé à un Conseil de sages, chargé d’amender la Constitution, d’organiser des élections présidentielles et législatives et de veiller à libérer immédiatement le champ politique et le champ médiatique de toute entrave. L’Armée nationale populaire devra s’engager à accompagner ce processus et à œuvrer à son succès.Cela sera très difficile, mais le prix à payer sera mille fois moindre que celui que la nation devra payer à la rue si le pouvoir continue à se murer dans son arrogance.Monsieur le président,Vous comprendrez aisément les raisons qui m’ont amené à répondre de la sorte à votre invitation, car je n’aurais pas souhaité, en vous rencontrant, cautionner, par ma présence, la démarche retenue dans le cadre de vos consultations, démarche que je considèreinappropriée face à l’enjeu éminemment politique de la crise. Démarche qui fera perdre un temps précieux au pays et susceptible, par ses atermoiements et temporisations, d’exacerber et de précipiter un dénouement violent de cette crise, dénouement que nous voudrions tous éviter à notre nation et à notre peuple.Nous vivons un moment historique où de graves responsabilités historiques doivent être assumées par nos gouvernants et par chacun de nous.Avec l’expression de ma haute considération.”
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التحقيق في تحويلات مالية مشبوهة إلى الإمارات وأوروبا
أكدت مصادر مطلعة في تصريح لـ''الخبر''، أنه تم تسجيل 1300 قضية خلال الثلاثي الأول لهذه السنة، يتم التحقيق فيها حاليا من طرف خلية الاستعلام المالي التابعة لوزارة المالية، بشبهة مخالفة القوانين السارية للتحويلات المالية واستعمال الأموال المشبوهة في عمليات لتبييض الأموال ومخالفات أخرى.
وحسب آخر حصيلة تم إعدادها من طرف خلية الاستعلام، فإن عدد القضايا التي طالها التحقيق قد تجاوز 5500 قضية، مقابل 570 قضية فقط تم إحصائها إلى غاية نهاية .2009 وأرجعت ذات المصادر ارتفاع عدد القضايا المشتبه فيها إلى تشديد الرقابة على البنوك من طرف بنك الجزائر الذي أعطى لأعوانه، السنة الماضية، تعليمات صارمة لمراقبة جميع الحسابات المتواجدة على مستوى البنوك العمومية والخاصة، ومراقبة التحويلات المالية للهيئات والشركات والأشخاص.
وحسب نفس المصادر، فإن أغلب التصريحات بشبهة تبييض الأموال متأتية من بنك الجزائر، أما الأخرى فتخص البنوك والجمارك.
في ذات السياق، أشارت ذات المصادر إلى أن هناك العديد من التحويلات المالية في بعض البنوك، التي ضمّها بنك الجزائر في خانة المخالفات، رغم أن البنوك لم تصرح بها كعمليات مشبوهة للتحقيق فيها، بحكم أنها لن تشتبه فيها، غير أن بنك الجزائر أجبرها على التصريح بها لإزالة جميع الشبهات. من جهة أخرى، قالت ذات المصادر، إن أغلب القضايا تخص قطاع التجارة الخارجية. مشيرة إلى أن الدول المستهدفة لغسيل الأموال تتركز خاصة في كل من فرنسا وبلجيكا واسبانيا بالنسبة لأوروبا ودولة الإمارات المتحدة بالنسبة لدول الخليج.
Algérie: le climat des affaires négatif pour investir, estime le Premier ministre
Le climat des affaires en Algérie n’encourage pas l’investissement dans ce pays malgré les efforts du gouvernement pour lever les obstacles à son amélioration, a estimé samedi le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia.
“Le gouvernement affirme officiellement que les climat des affaires a besoin d’une amélioration. Pour preuve l’Algérie occupe le 136e rang parmi 183 pays selon un classement concernant le climat des affaires établi par la Banque mondiale à la demande de la Banque d’Algérie”, a déclaré M. Ouyahia à l’ouverture d’une réunion regroupant le gouvernement, la centrale syndicale UGTA (officielle) et des organisations patronales.Cette réunion, la première depuis 2009, se déroule en l’absence des syndicats autonomes qui ont parrainé depuis janvier une série de protestations sociales notamment dans la santé et l’enseignement.“Le gouvernement n’a aucun complexe à vous le dire car c’est la réalité (…) vous faites face à des obstacles dans les domaines foncier et bancaire et même pour vous raccorder au réseau électrique… ce sont des vérités”, a déclaré M. Ouyahia.“J’ai décidé d’évoquer publiquement cette question pour vous assurer que le gouvernement ne s’est pas enfermé dans une position de vainqueur. Il y a des réalisation dans le secteur économique qui doivent être signalées comme il y a des insuffisances qu’il faudra pallier”, a encore dit le Premier ministre. Selon lui “l’Etat est le premier investisseur en Algérie avec 14 milliards de dollars depuis janvier 2010″.Le Fonds Monétaire International (FMI) avait invité en novembre 2010 l’Algérie à “approfondir les réformes structurelles, visant en particulier à améliorer le climat des affaires” et à “améliorer sa compétitivité et son attractivité pour les investisseurs étrangers”.M. Ouyahia s’est également élevé contre les critiques des opérateurs économiques visant les mesures instituées par le gouvernement en 2009 notamment celle interdisant à tout investisseur étranger de détenir la majorité du capital d’une société de production en Algérie.“La règle dite 51/49 a été dans les faits acceptée par nos partenaires. D’importants projets ont été conclus et d’autre sont en voie de l’être avec des sociétés occidentales”, a précisé M. Ouyahia.L’Algérie a durci depuis 2009 les conditions d’investissements étrangers. Aucun investisseur étranger ne peut détenir plus de 49% du capital d’une société de production, les 51% restants étant répartis entre plusieurs partenaires algériens, de sorte qu’il reste majoritaire.M. Ouyahia n’a pas écarté la possibilité d’une révision de ces mesures car, a-t-il dit, “ce ne sont pas des articles sacrés ni des obstacles infranchissables”.Le secrétaire général de l’UGTA (Union nationale des travailleurs algériens) Abdelmadjid Sidi Saïd a appelé le gouvernement à soutenir l’emploi et le pouvoir d’achat, pour “garantir la paix sociale”.M. Sidi Saïd a également demandé au gouvernement d’autoriser le crédit à la consommation, supprimé en 2009, qui doit être destiné exclusivement à l’acquisitions de produits fabriqués localement.Le forum des chef d’entreprises (FCE), principale organisation patronale en Algérie, participe pour la première fois à cette réunion
Le climat des affaires en Algérie n’encourage pas l’investissement dans ce pays malgré les efforts du gouvernement pour lever les obstacles à son amélioration, a estimé samedi le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia.
“Le gouvernement affirme officiellement que les climat des affaires a besoin d’une amélioration. Pour preuve l’Algérie occupe le 136e rang parmi 183 pays selon un classement concernant le climat des affaires établi par la Banque mondiale à la demande de la Banque d’Algérie”, a déclaré M. Ouyahia à l’ouverture d’une réunion regroupant le gouvernement, la centrale syndicale UGTA (officielle) et des organisations patronales.
Cette réunion, la première depuis 2009, se déroule en l’absence des syndicats autonomes qui ont parrainé depuis janvier une série de protestations sociales notamment dans la santé et l’enseignement.
“Le gouvernement n’a aucun complexe à vous le dire car c’est la réalité (…) vous faites face à des obstacles dans les domaines foncier et bancaire et même pour vous raccorder au réseau électrique… ce sont des vérités”, a déclaré M. Ouyahia.
“J’ai décidé d’évoquer publiquement cette question pour vous assurer que le gouvernement ne s’est pas enfermé dans une position de vainqueur. Il y a des réalisation dans le secteur économique qui doivent être signalées comme il y a des insuffisances qu’il faudra pallier”, a encore dit le Premier ministre. Selon lui “l’Etat est le premier investisseur en Algérie avec 14 milliards de dollars depuis janvier 2010″.
Le Fonds Monétaire International (FMI) avait invité en novembre 2010 l’Algérie à “approfondir les réformes structurelles, visant en particulier à améliorer le climat des affaires” et à “améliorer sa compétitivité et son attractivité pour les investisseurs étrangers”.
M. Ouyahia s’est également élevé contre les critiques des opérateurs économiques visant les mesures instituées par le gouvernement en 2009 notamment celle interdisant à tout investisseur étranger de détenir la majorité du capital d’une société de production en Algérie.
“La règle dite 51/49 a été dans les faits acceptée par nos partenaires. D’importants projets ont été conclus et d’autre sont en voie de l’être avec des sociétés occidentales”, a précisé M. Ouyahia.
L’Algérie a durci depuis 2009 les conditions d’investissements étrangers. Aucun investisseur étranger ne peut détenir plus de 49% du capital d’une société de production, les 51% restants étant répartis entre plusieurs partenaires algériens, de sorte qu’il reste majoritaire.
M. Ouyahia n’a pas écarté la possibilité d’une révision de ces mesures car, a-t-il dit, “ce ne sont pas des articles sacrés ni des obstacles infranchissables”.
Le secrétaire général de l’UGTA (Union nationale des travailleurs algériens) Abdelmadjid Sidi Saïd a appelé le gouvernement à soutenir l’emploi et le pouvoir d’achat, pour “garantir la paix sociale”.
M. Sidi Saïd a également demandé au gouvernement d’autoriser le crédit à la consommation, supprimé en 2009, qui doit être destiné exclusivement à l’acquisitions de produits fabriqués localement.
Le forum des chef d’entreprises (FCE), principale organisation patronale en Algérie, participe pour la première fois à cette réunion
تحقيقات حول ألفي جزائري أودعوا أموالهم في بنوك إسبانية
كشفت مصادر موثوقة لـ''الحبر'' عن تفاصيل فضيحة من العيار الثقيل يعكف القطب الجزائي لإحدى محاكم مجلس قضاء العاصمة على التحقيق فيها، ويتعلق الأمر بأموال كبيرة تم تحويلها من طرف 2000 جزائري من بنهم رجال أعمال ومسؤولين سابقين وحتى مساجين في قضايا سياسية أودعوا أموالا معتبرة في أرصدة ببنوك إسبانية خلال السنوات الأخيرة.
تفيد المعلومات المتوفرة بأن التحقيقات الجارية لا توجه تهمة محددة، غير أنها تأتي بهدف التأكد من مصدر تلك الأموال ومصيرها في إطار مكافحة تبييض الأموال وتمويل الإجرام والإرهاب، عملا باللوائح الدولية الخاصة بمكافحة الإرهاب وتجفيف منابع تمويله، وآخرها وقعتها الجزائر وإسبانيا في .2006
وجاء تحرك السلطات الإسبانية بعد ملاحظتها تضاعف عدد الجزائريين من مختلف المستويات والشرائح الاجتماعية على اقتناء عقارات في المنتجعات السياحية وفتح حسابات بنكية بقيم معتبرة، وعلى هذا الأساس ومن باب احترازي سلمت مدريد مذكرة تضمنت القائمة الاسمية لهؤلاء الجزائريين. وتضمنت القائمة حسب المعلومات المتوفرة أسماء اختلفت طبيعتهم من بينهم مسؤولين سابقين وحاليين، كما وردت أسماء رجال أعمال ومستوردين تخصصوا في مجالات استيراد الألبسة ومواد التجميل، كما حملت القائمة أسماء اعتزلت السياسة منهم حتى مساجين سابقين خلال العشرية السوداء.
وإلى حد الآن لم توجه تهم تبييض الأموال أو الكسب غير المشروع، حيث تهدف التحقيقات إلى تحديد مصدر تلك الأموال من خلال البحث في التوطينات البنكية والتحويلات بالعملة وغيرها بالنسبة لمن يمارسون نشاطات تجارية، بينما ستركز التحقيقات بالنسبة لأسماء أخرى محدودة المصادر المالية للبحث عن مصدر أموال أودعوها في حسابات بأسمائهم. وقالت مصادر قريبة من الملف بأن الجانب الشائك في الملف الذي قد يطيل عمر التحقيقات هي مدة التحري باحترام الإجراءات القانونية خاصة بالنسبة لشخصيات تحوز تلك المبالغ في البنوك الإسبانية، وهي أسماء معروفة بانعدام صلتها بالإجرام وتمويله أو تمويل المنظمات الجهادية، ما يفتح باب الشبهات على مصراعيه حول مصدر ثـرائهم رغم محدودية مواردهم المالية.
لكن الشكوك تحوم بدرجة كبيرة حول أسماء اغتنت حديثا خلال الأزمة التي عاشتها الجزائر، وهؤلاء توجد مصادر ثـروتهم تحت مجهر التحقيق، ولا يستبعد أن تأخذ الملاحقات القضائية أبعادا تكشف المستور وتسقط القناع عن هؤلاء.
تفيد المعلومات المتوفرة بأن التحقيقات الجارية لا توجه تهمة محددة، غير أنها تأتي بهدف التأكد من مصدر تلك الأموال ومصيرها في إطار مكافحة تبييض الأموال وتمويل الإجرام والإرهاب، عملا باللوائح الدولية الخاصة بمكافحة الإرهاب وتجفيف منابع تمويله، وآخرها وقعتها الجزائر وإسبانيا في .2006
وجاء تحرك السلطات الإسبانية بعد ملاحظتها تضاعف عدد الجزائريين من مختلف المستويات والشرائح الاجتماعية على اقتناء عقارات في المنتجعات السياحية وفتح حسابات بنكية بقيم معتبرة، وعلى هذا الأساس ومن باب احترازي سلمت مدريد مذكرة تضمنت القائمة الاسمية لهؤلاء الجزائريين. وتضمنت القائمة حسب المعلومات المتوفرة أسماء اختلفت طبيعتهم من بينهم مسؤولين سابقين وحاليين، كما وردت أسماء رجال أعمال ومستوردين تخصصوا في مجالات استيراد الألبسة ومواد التجميل، كما حملت القائمة أسماء اعتزلت السياسة منهم حتى مساجين سابقين خلال العشرية السوداء.
وإلى حد الآن لم توجه تهم تبييض الأموال أو الكسب غير المشروع، حيث تهدف التحقيقات إلى تحديد مصدر تلك الأموال من خلال البحث في التوطينات البنكية والتحويلات بالعملة وغيرها بالنسبة لمن يمارسون نشاطات تجارية، بينما ستركز التحقيقات بالنسبة لأسماء أخرى محدودة المصادر المالية للبحث عن مصدر أموال أودعوها في حسابات بأسمائهم. وقالت مصادر قريبة من الملف بأن الجانب الشائك في الملف الذي قد يطيل عمر التحقيقات هي مدة التحري باحترام الإجراءات القانونية خاصة بالنسبة لشخصيات تحوز تلك المبالغ في البنوك الإسبانية، وهي أسماء معروفة بانعدام صلتها بالإجرام وتمويله أو تمويل المنظمات الجهادية، ما يفتح باب الشبهات على مصراعيه حول مصدر ثـرائهم رغم محدودية مواردهم المالية.
لكن الشكوك تحوم بدرجة كبيرة حول أسماء اغتنت حديثا خلال الأزمة التي عاشتها الجزائر، وهؤلاء توجد مصادر ثـروتهم تحت مجهر التحقيق، ولا يستبعد أن تأخذ الملاحقات القضائية أبعادا تكشف المستور وتسقط القناع عن هؤلاء.
Khaled Nezzar met en garde contre un éventuel échec de l’initiative confiée à Bensalah
L’ancien ministre de la Défense nationale, Khaled Nezzar, a mis en garde contre un éventuel échec de l’initiative relative aux consultations sur les réformes politiques, préconisées par le président de la République, appelant dans le même sillage à mettre fin à la gouvernance de la génération qui s’appuyait sur la légalité révolutionnaire. Le général major en retraite, Nezzar estimé que le parlement actuel ne répond pas aux aspirations du peuple.
C’est le premier militaire haut gradé, aujourd’hui en retraite, qui a été reçu par l’instance de consultations sur les réformes politiques : l’ancien ministre de la défense, le général major Khaled Nezzar a été ce jeudi 26 mai, indique un communiqué de l’instance. L’ancien du haut comité d’Etat après l’interruption du processus électoral dont il fut l’un des principaux artisans, Khaled Nezzar. Réputé pour être un homme influent au sein du régime. La rencontre avec Nezzar intervient alors que des rumeurs évoquent la préparation en catimini d’un projet d’amnistie générale qui permettrait la libération de milliers d’islamistes.
Abdelakader Bensalah a rencontré également jeudi le président du parti du Rassemblement algérien, Ali Zeghdoud, et le président du mouvement Al Infitah, Omar Bouaacha, ajoute le communiqué. Ce mercredi matin, le président du Sénat a rencontré le secrétaire général du Mouvement de l’entente nationale, Ali Boukhezna, et la présidente du Mouvement pour la jeunesse et la démocratie, Chalabia Mahjoub.
نتائج البكالوريا لهذا الموسم لن تنشر عبر شبكة الهاتف النقال
أعلن وزير التربية أن نتائج البكالوريا لهذا الموسم لن يتم نشرها على شبكة ''موبيليس'' للهاتف النقال، على أن يتم إعلانها على مستوى الثانويات فقط. لكن بن بوزيد لم يوضح الأسباب التي دفعته إلى التراجع عن قرار منح الأولوية لموبيليس في نشر النتائج إلا القول: ''إننا تسرعنا باعتمادنا على نشر النتائج عبر شبكة الهاتف النقال''، غير أن الأكيد أن حادثة الخطإ التي وقع فيها المتعامل، العام الماضي، بنشر أسماء مترشحين على أنهم ناجحون ليتبين بعدها رسوبهم في الامتحان، هو الدافع الرئيسي لهذا القرار.
كشف وزير التربية، أبو بكر بن بوزيد، أمس، خلال اطلاعه على مدى تقدم عملية رقمنة التسيير البيداغوجي والإداري على مستوى مديرية التربية للجزائر وسط، أنه لن يتم إعلان نتائج البكالوريا لهذا الموسم على شبكة ''موبيليس''، ولن تتم الاستعانة بأي من متعاملي الهاتف النقال، مؤكدا أنه ستتم العودة إلى الطريقة السابقة من خلال نشر النتائج على مستوى الثانويات.
وفي سياق متصل، اتصلت ''الخبر'' أمس بالرئيس المدير العام لاتصالات الجزائر الذي تفاجأ بقرار بن بوزيد، مؤكدا أن مصالحه لم تتلق أي خبر من هذا القبيل، فيما أشار المدير العام لـ''موبيليس'' إلى أن المؤسسة لم تبلغ بهذا القرار، حيث يتم في كل موسم توقيع اتفاقية مع الديوان الوطني للمسابقات والامتحانات لإعلان نتائج البكالوريا على شبكة موبيليس، مضيفا أنه حتى الديوان لم يعلمنا بالقرار.
وفي سياق آخر، شرع بمديرية التربية للجزائر وسط في رقمنة التسيير منذ ديسمبر الفارط. وهي العملية التي تمكن أولياء التلاميذ من الحصول على كافة المعطيات المتعلقة بأبنائهم المتمدرسين عبر كامل المؤسسات التربوية للجزائر وسط. من خلال الموقع الإلكتروني للمديرية. حيث أصبح بإمكان الأولياء متابعة كل المعلومات الخاصة بأبنائهم على غرار النقاط المتحصل عليها والرزنامة المدرسية والغيابات. بالإضافة إلى سحب الكشوف الفصلية.
وتسعى وزارة التربية إلى تعميم هذه التجربة عبر كافة مديرياتها الـ48 ابتداء من الدخول المدرسي المقبل.
أزيد من نصف مليون مترشح في امتحان نهاية التعليم الابتدائي
سيتقدم 598239 مترشح لامتحان نهاية مرحلة التعليم الابتدائي، الأحد القادم. وأوضح بيان الوزارة الذي صدر أمس، أن عدد المترشحين لهذا الامتحان سجل انخفاضا بالمقارنة مع السنة الماضية التي عرفت تقدم 615602 مترشح، أي بانخفاض يقدر بـ17363
كشف وزير التربية، أبو بكر بن بوزيد، أمس، خلال اطلاعه على مدى تقدم عملية رقمنة التسيير البيداغوجي والإداري على مستوى مديرية التربية للجزائر وسط، أنه لن يتم إعلان نتائج البكالوريا لهذا الموسم على شبكة ''موبيليس''، ولن تتم الاستعانة بأي من متعاملي الهاتف النقال، مؤكدا أنه ستتم العودة إلى الطريقة السابقة من خلال نشر النتائج على مستوى الثانويات.
وفي سياق متصل، اتصلت ''الخبر'' أمس بالرئيس المدير العام لاتصالات الجزائر الذي تفاجأ بقرار بن بوزيد، مؤكدا أن مصالحه لم تتلق أي خبر من هذا القبيل، فيما أشار المدير العام لـ''موبيليس'' إلى أن المؤسسة لم تبلغ بهذا القرار، حيث يتم في كل موسم توقيع اتفاقية مع الديوان الوطني للمسابقات والامتحانات لإعلان نتائج البكالوريا على شبكة موبيليس، مضيفا أنه حتى الديوان لم يعلمنا بالقرار.
وفي سياق آخر، شرع بمديرية التربية للجزائر وسط في رقمنة التسيير منذ ديسمبر الفارط. وهي العملية التي تمكن أولياء التلاميذ من الحصول على كافة المعطيات المتعلقة بأبنائهم المتمدرسين عبر كامل المؤسسات التربوية للجزائر وسط. من خلال الموقع الإلكتروني للمديرية. حيث أصبح بإمكان الأولياء متابعة كل المعلومات الخاصة بأبنائهم على غرار النقاط المتحصل عليها والرزنامة المدرسية والغيابات. بالإضافة إلى سحب الكشوف الفصلية.
وتسعى وزارة التربية إلى تعميم هذه التجربة عبر كافة مديرياتها الـ48 ابتداء من الدخول المدرسي المقبل.
أزيد من نصف مليون مترشح في امتحان نهاية التعليم الابتدائي
سيتقدم 598239 مترشح لامتحان نهاية مرحلة التعليم الابتدائي، الأحد القادم. وأوضح بيان الوزارة الذي صدر أمس، أن عدد المترشحين لهذا الامتحان سجل انخفاضا بالمقارنة مع السنة الماضية التي عرفت تقدم 615602 مترشح، أي بانخفاض يقدر بـ17363
.مترشح
.التحريات تعكف على تحديد مصدر تلك الأموال وشملت أسماء ثقيلة
كشوف أرصدة بالملايير لإطارات سامية في بنوك أجنبية
أسرت مصادر موثوقة لـ''الخبر'' عن آخر مراحل الاستعلامات الأمنية حول مصدر الثـراء الفاحش لإطارات سامية، خلال السنوات الثلاث الأخيرة، حيث تمكن المحققون في إطار الاتفاقيات الدولية لمحاربة الثـراء مجهول المصدر المصنف في خانة تبييض الأموال، من الحصول على عدد من كشوف أرصدة عدد من الإطارات الذين كانوا تحت مجهر التحقيقات، مثلما أشارت إليه ''الخبر'' في عدد سابق.
لم تتوفر للمحققين في بداية الأمر، عند فتح باب التحريات حول الثـراء الحديث وغير المستحق لعدد من الإطارات، سوى على معلومات عامة حول تمكن عدد من الوزراء الحاليين والسابقين وإطارات مسيرين لمؤسسات هامة، لا يقل عددهم عن 20 اسما ثقيلا، من ضخ مبالغ معتبرة في أرصدتهم البنكية في الخارج عن طريق التهريب، مستغلين مكانتهم وعدم خضوعهم للتفتيش في المطارات لنقل ما أمكن من الأموال. غير أن تدقيق التحريات مكن القائمين عليها، حسبما تسرب من معلومات لـ''الخبر''، من الوصول إلى مسار تلك الأموال والبنوك التي ضخت فيها في كل من فرنسا وبريطانيا والولايات المتحدة الأمريكية.وإن لم تنته التحقيقات حول القيم المحولة في كل تلك البلدان، إلا أن المعطيات الأولية أكدت تمكن المحققين من الحصول على نسخ من كشوف أرصدة هؤلاء المسؤولين، والتي فاق بعضها 200 مليار سنتيم بالعملة الصعبة بالنسبة لوزير وابنيه، فيما قارب رصيد اسم وزاري آخر نصف هذا المبلغ، وهو شخصية حصل على حقيبتين وزاريتين منذ .1999ومن بين أهم ما تجري التحقيقات حوله قبل الانتقال إلى المتابعة جنائيا للمعنيين، تحديد مصدر تلك الأموال ما إذا كانت عمولات أو رشاوى أو أنها أموال عمومية تم تحويلها بطرق ملتوية. وتوصلت التحقيقات إلى أن عددا من الإطارات الذين يواجهون تهمة الثـراء غير المستحق باستعمال النفوذ والمنصب، تعود ثـروتهم في الأصل إلى عقارات باعوها بالعملة الصعبة، وآخرين حولوا أموالا بالدينار إلى العملة الصعبة في السوق الموازية بعد سحبها من أرصدتهم في البنوك الجزائرية وضخها بالأورو والدولار في أرصدة أقربائهم في الخارج.ومن بين ما وقف عليه المحققون، أن الإطارات الذين قاموا ببيع أملاكهم المنقولة وغير المنقولة في الجزائر لتهريب ما يقابلها من أموال بالعملة إلى الخارج، لم يصرحوا في عقود البيع التوثيقية بالقيم الحقيقية لعقاراتهم للتهرب من دفع الضرائب، ومثلما هو الحال لمسؤول حالي باع ثلاث فيلات في أعالي العاصمة قيمتها الإجمالية المصرح بها لا تساوي قيمة فيلا واحدة من بين الثلاث.وربطت مصادرنا التحقيقات الجارية بتعليمات من رئيس الجمهورية التي أشار إليها صراحة في آخر خطاب له حول مكافحة الفساد، حيث أمر بمواصلة الحرب على الفساد بوتيرة أسرع. ولا تستبعد مصادرنا أن تكون التحريات استبقت حركة تنحيات وتحويلات قد تشمل عددا من الإطارات الذين يشغلون مناصب مؤسسات حساسة.
معارض جزائري: حالة طلاق بين السلطة والشارع
شكك لزهري لبتر مؤسس حركة "50 سنة بركات" الجزائرية المعارضة في "صدق نوايا" السلطات الجزائرية، لعدم تنفيذها خطوات حاسمة على الأرض تتعلق بالإصلاح، محذرًا في الوقت ذاته من انفجار اجتماعي في الجزائر.
قال لزهري لبتر مؤسس حركة "50 سنة بركات" الجزائرية المعارضة، أن حالة طلاق تسود حاليًا بين الشارع والسلطة في الجزائر، موضحًا أن "اللعبة الكاذبة" التي تمارسها السلطات هي الدافع إلى تغيير سيفرضه الشارع آجلا أو عاجلا.
وقال لبتر إن حالة "الطلاق" سببها "فشل ذريع لسلطة لا تملك أي أفق استراتيجي، ما يؤشر على انفجار اجتماعي لا يؤجله إلا التوزيع المسؤول لأرباح النفط".
وتعليقا عما يجري حاليًا في الصالونات الرسمية، يشدّد مؤسس حركة بركات المعارضة في الجزائر أنّ السلطة لو برهنت فعليًا حسن نواياها وصدقية مبادرتها، لسارعت إلى جملة من الخطوات الحاسمة.
بهذا الشأن، يقول الكاتب والناشر الجزائري أنّه كان حريا بالسلطات الاعلان عن حكومة انتقالية وحل البرلمان وإقرار انفتاح أكبر عبر السماح بالمسيرات وفتح المجال السمعي البصري، بدل محاولات "الترقيع والتلفيق للمحافظة على النظام" على حد تعبيره.
ويركّز لبتر على كون الأمر في الجزائر حاليا يتعلق بـ"مناورة" مثلما قال، موضحًا أنّه أمام عزلة متزايدة وسط الثورات التي تهز الأنظمة العربية، تريد السلطة الجزائرية ربح الوقت بإعلانها عن مضيها قدمًا في إصلاح النظام على نحو سلس، ولكن هدفها الوحيد – بمنظور لبتر - هو حماية النظام والمحافظة عليه كما هو عليه منذ استقلال البلد قبل 50 سنة.
ويرفض لبتر اعتبار آراء "بركات" مقصورة عليها فحسب، إذ يبرز مشاطرة الكثيرين لها، في صورة "محمد شفيق مصباح" الضابط السابق في الجيش الجزائري.
وذكر مصباح الحائز على دكتوراه دولة في العلوم السياسية وخريج الكلية الملكية للدراسات الدفاعية في لندن، أنّه في ظل نظام حكم مشلول ورئيس دولة غائب وسلطة مفتتة، هل تعتقدون أنه قد يكون في مكان ما في النظام قطب لسلطة قادرة على تصميم برنامج إصلاحي سياسي متماسك وجريء ثم الشروع في تنفيذه؟
إلى ذلك، يبدي لبتر قناعة بكون المثل الشعبي الشائع في الجزائر والقائل "اللعّاب حميدة والرشّام حميدة " له ما يبرره تماما في هذه الحالة، معتقدا أنّ المشاورات التي شرعت فيها السلطة قبل أيام مع قوى اجتماعية وشخصيات وطنية، هي اجترار لمناورات سابقة.
ويستدل ممثل حركة بركات بكون الرئيس عبد العزيز بوتفليقة نصّب في 1999 لجانًا لإصلاح الدولة والنظام التعليمي والقضاء، وعملت هذه اللجان طوال شهور وقدمت تقاريرها وتوصياتها في عام 2001، لكن لا شيئ تغيّر وبعد 12 سنة، لا تزال الجزائر باقية على الحالة ذاتها، وتراوح مكانها كدولة مركزية بيروقراطية يسيرها نظام يصفه بـ"الاستبدادي" كملكية خاصة ومنظومة تربوية متأزمة وعدالة تحت السيطرة السياسية ناهيك عن قانوني الأسرة والصحافة.
وعليه، يتساءل الكاتب والناشر الجزائري:"كيف يمكن الوثوق في نظام يدفن تقارير لجان نصبها بنفسه ويتجاهل توصياتها؟، مسوّغا مقاطعة أحزاب "التجمع من أجل الثقافة والديمقراطية"، "جبهة القوى الاشتراكية"، و"عهد 54"، بريبتها في إصلاحات استبعد منها الأحرار، ويشرف عليها "عبد القادر بن صلاح" رئيس مجلس الأمة، 70 عامًا المقرّب من الرئيس بوتفليقة والمدافع على نظامه، بمساعدة الجنرال المتقاعد محمد تواتي والوزير السابق محمد علي بوغازي
http://www.dna-algerie.com
L'opposition a dit Niet, le pouvoir s’auto-consultera sur les réformes politiques de
Bouteflika
Ce sera donc une affaire de famille. Les consultations ordonnées par le président Abdelaziz Bouteflika en faveur de réformes politiques en Algérie commencent samedi 21 mai, sans la participation de plusieurs partis et personnalités d'opposition qui n'en attendent rien de cette initiative. Devant ce boycott, le pouvoir va donc devoir consulter les partis de l’alliance présidentielle et quelques uns de ses fidèles clients.
Président du Conseil de la Nation (Sénat), Abdelkader Bensalah, 70 ans, natif de Tlemcen, proche du président Bouteflika, a été chargé par celui-ci de sonder partis politiques et personnalités en vue de réformer les institutions. Pour l’heure, le processus démarre très mal. Hormis les partis de l’alliance présidentielle ( RND,FLN et MSP), on ne se bouscule pas chez Bensalah.
Le RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie) de Said Sadi, le FFS (Front des forces socialistes) de Hocine Ait Ahmed, deux principaux partis qui forment l’opposition au pouvoir ont déjà annoncé le boycott de ces consultations menées conjointement par Bensalah et le ministère de l’Intérieur. Les autres personnalités de l’opposition ont préféré ignoré l’invite présidentielle.
Un sénateur, un général et un conseiller, le trio des réformes
Pour mener à terme ces consultations, Abdelkader Bensalah sera secondé par deux conseillers du chef de l'Etat, le général à la retraite Mohamed Touati et l'ancien ministre Mohamed Ali Boughazi, tous deux conseillers à la présidence.
Mais le choix de ces personnalités issus du sérail suscite nombre de critiques.
Ainsi juge Moussa Touati, le chef du parti d'opposition Front National Algérien (15 députés): « Bouteflika ne peut pas choisir une personnalité neutre ». Le chef de l'Etat « doit défendre et protéger le système » qui l'a placé à ces fonctions, estime-t-il sans dire si son parti boycottera ces consultations.
L'opposition dit Niet
Le RCD rejette l'initiative présidentielle en l’assimilant à une mascarade. « L'époque des bricolages politiques est révolue », affirme le RCD, membre de la Coordination pour le changement et la démocratie (CNCD) née début janvier après les émeutes sanglantes contre la cherté de la vie, qui avaient fait cinq morts et des centaines de blessés.
Ce projet, explique le parti de Said Sadi qui a gelé sa participation à l’assemblée où il compte 19 députés est un « monologue contre le changement ».
Même refus de la part FFS, non représenté au parlement pour avoir boycotté les dernières élections de 2007.
« Nous attendons des actes concrets vers le changement afin de rétablir la confiance dans le pouvoir et dans l'Etat, et non pas du bricolage », déclare son premier secrétaire, Karim Tabbou.
Les partis de l'alliance disent oui bien sûr
Dans le camp de Bouteflika, au sein de l'Alliance tripartite tout le monde est fin prêt. Ainsi le Front de libération nationale (FLN, 136 députés), a mis en place cinq groupes de travail composés de cadres du parti, de professeurs et de spécialistes en jurisprudence constitutionnelle pour élaborer ses propositions.
L'autre parti de l'Alliance, Rassemblement national démocratique (RND, 62 députés) du Premier ministre Ahmed Ouyahia, juge que ces réformes devront répondre « aux attentes de la majeure partie de la classe politique » et le troisième, le Mouvement de la société pour la Paix (MSP, islamiste, 51 députés), y voit « un pas en avant ». Naturellement.
Abouguera Soltani, président du MSP, avait indiqué mercredi 18 mai, qu’il ambitionnait de devenir président lors des prochaines élections de 2014. « Je ne veux ni du Premier ministère, ni d’aucun autre poste, je vise très haut ! Un président élu démocratiquement», a-t-il déclaré à la télévision.
Bouteflika promet l'ouverture politique qu'il a de cesse refusé
Le 15 avril dernier, le président Bouteflika, 74 ans, affaiblit et malade, avait annoncé un train de réformes pour l’année prochaine. Ces réformes englobent une révision de la constitution (celle-ci a déjà été modifiée en novembre 2008) , une loi sur les partis politiques ainsi que la dépénalisation du délit de presse.
Effacé de la scène politique, contesté par la rue, Bouteflika tente de reprendre la main en promettant une ouverture politique qu’il n'a de cesse combattu et refusé dés son accession au pouvoir en avril 1999.
Depuis janvier 2011, l’Algérie est en ébullition. Chaque jour quasiment depuis le début de l'année, des manifestations, marche, sinon émeutes, émaillent la vie des Algériens.
Les protestataires réclament des augmentations de salaires, auquel le gouvernement répond au coup par coup, mais aussi de l'emploi, des logements ou montrent tout simplement le mal-être d'une jeunesse qui se sent oubliée, dans le sillage des révolutions arabes en cours.
Les contrats ne prévoyaient pas « plusieurs équipements supplémentaires comme les échangeurs, les gares de péage ou les aires de services », a donc déclaré dimanche 22 mai Farouk Chiali, directeur général de la Caisse nationale d’équipement pour le développement (CNED), chargée d’évaluer les grands projets d’investissements publics.
Les marchés conclus avec ces deux groupements s’élevaient à environ 756 mds de DA (10, 4 milliards de dollars) et portent seulement sur la réalisation d’une autoroute reliant l’est à l’ouest, dotée de plusieurs ponts et tunnels, a ajouté ce responsable dont les propos ont été rapportés par l’APS.
Si ce dernier dit ne pas pouvoir fournir le coût exact de ces travaux supplémentaires, il a livré en revanche quelques indices, en se référant à des « données internationales sur le prix des aires d’accompagnement qui coûtent en général entre 10 et 15% du montant global du projet ».
« Avec un calcul simple, le prix de cette infrastructure est appelé à augmenter de 1,5 à 2 milliards de dollars », a-t-il affirmé, précisant qu’il s’agit du coût des aires d’accompagnement. Ceci sans prendre en compte les échangeurs.
L’autoroute Est Ouest comporte 70 échangeurs,42 aires de service et 57 gares de péage. Additionnés, les couts supplémentaires de ces équipements ne manqueront pas de revoir à la hausse le cout global du projet autoroutier.
Le taux global de consommation des crédits alloués à ce projet a atteint 72%, selon ce responsable.
Qualifié par ailleurs pompeusement du chantier du « siècle », la réalisation du projet entamée sur un linéaire de 1216 Km a été entachée d’un scandale financier qui a éclaboussé plusieurs collaborateurs directs du ministre des Travaux Publics, Amar Ghoul, chargé du projet. Bien que ses plus proches collaborateurs sont poursuivis dans le cadre de cette affaire, le ministre n’a nullement été inquiété.
Dernier rebondissement en date, l’inculpation et la mise sous contrôle judiciaire l’ex-conseiller du ministre de la Justice, M’hamed Ouazine, colonel du Département de renseignement et de sécurité (DRS), Alias «Khaled», ainsi que Mme Hamdane, fille de Ghrieb, membre de l’Organe de lutte contre la corruption et épouse de l’ex-directeur de la planification au ministère des Transports, actuellement en détention dans le cadre de la même affaire, a rapporté le quotidien El Watan, dans son édition de dimanche 22 mai.
Le nom de ce colonel du DRS revenait avec instances dans l’enquête préliminaire menée par ce département, toutefois le prévenu n’a pas visé par une information judiciaire. C’est désormais chose faite avec sa mise sous contrôle judiciaire.
Dans le cadre de cette affaire, quatre mis en cause sont actuellement en détention provisoire. Il s’agit de Mohamed Khelladi, l’ex-directeur des nouveaux projets de l’Agence nationale des autoroutes (ANA), Mejdoub Chani, Addou Sid Ahmed et Hamdane.
Huit autres personnes sont sous contrôle judiciaire, dont Ferrachi, l’actuel chef de cabinet du ministre des Travaux publics, Mohamed Bouchama, secrétaire général du même département, Ghozali, ex-directeur général de l’Algérienne de gestion des autoroutes (AGA), le colonel Khaled, Mme Hamdane, Addou Tadj Eddine, les deux frères Bouznacha, écrit ce journal.
Le juge devra débuter, en début du mois de juin, les auditions récapitulatives avant de transmettre le dossier à la chambre d’accusation pour la qualification des faits, selon El Watan
مسرحية المشاورات من اجل الاصلاح
قالت الأمينة العامة للحزب، لويزة حنون، عقب لقائها بهيئة المشاورات السياسية برئاسة عبد القادر بن صالح، أمس، إن حزبها يعترض على الجدول الزمني الذي أعلنه الرئيس بوتفليقة لتنفيذ خطة الإصلاحات السياسية، وأكدت أنها ''تقترح إقرار تعديل الدستور، وعلى ضوئه تتم مراجعة وسنّ القوانين الستة الأخرى، تفاديا لأي تناقضات''.واعتبرت حنون أن ''تأجيل الرئيس بوتفليقة تعديل الدستور إلى البرلمان المقبل إقرارا منه بأن البرلمان الحالي غير تمثـيلي. و''لذلك، لا يمكن له يبت في قوانين الإصلاحات''، وطالبت ''بانتخابات تشريعية مسبقة قبل نهاية السنة الجارية، لانتخاب برلمان شرعي، يمكن له أن يقرّ أيضا تعديل الدستور دون استفتاء''.وأوضحت حنون أن حزب العمال ''قدّم مساهمة مكتوبة في المحاور السبعة، أبرزها تعديل الدستور''، وأكدت ''نحن مع النظام البرلماني لأنه يكرّس اختيار وإرادة الشعب، كما ركزنا على تعزيز آلية الرقابة على الحكومة''. وأكدت أنها اقترحت توسيع إمكانية اللجوء إلى المجلس الدستوري من قبل الأحزاب والكتل البرلمانية والجمعيات، وحتى المواطنين، بشأن أي قانون أو قرار. وأشارت أيضا إلى أنها ضمنت مقترحاتها المطالبة بإنشاء كتابة دولة للأمازيغية، وكتابة دولة للحريات وحقوق الإنسان، وأخرى للتخطيط، وتعزيز الفصل بين السلطات واستقلالية القضاء وتحرير الاقتصاد الوطني من البارونات، وأن ينص الدستور على إلغاء الإعدام. وأضافت حنون ''ألحينا في قانون الانتخابات على احترام العهدة البرلمانية ومنع التجوال السياسي، ومنع رجال الأعمال من الترشح في البرلمان، ومشاركة الأحزاب في الرقابة من الترشيح وحتى إعلان النتائج، وإبعاد الإدارة عن تسيير الانتخابات وإبقائها في الجانب التقني اللوجيستي''.وبشأن قانون الأحزاب، اقترح حزب العمال منع الإدارة من التلاعب بإنشاء الأحزاب كحق دستوري ''الشعب هو الجهة الوحيدة التي تعطي الشرعية للأحزاب، وتحسم بقاءها في الساحة عبر الانتخابات وليس الإدارة''، مشيرة إلى أن مقترحات حزبها حول مشروع قانون حالات التنافي بين العهدة البرلمانية ركزت على تنافي حالة رجال الأعمال مع العهدة التشريعية، ومنعهم من دخول الساحة السياسية. ووصفت حنون قانون الولاية بـ''الخطير''، وقالت إنه ''لم يأت في وقته، وهو خطير لأنه يغيّر من شكل الدولة، عندما ينص على إنشاء مقاطعات ويوسع صلاحيات الولاة''. واقترحت بشأن قانون الإعلام توسيع إلغاء كل القوانين التي تجرّم الصحفيين، وحماية الصحفيين اجتماعيا وقانونيا، وترقية الإعلام العمومي وتحريره، وطالبت مجدّدا بإلغاء قانون الأسرة الحالي وقانون الضمان الاجتماعي.
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