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jeudi 28 juillet 2011

Algerie:Rapport de l’Opep. Ses réserves de gaz et de pétrole sont en décli


 l’Algérie recule dans le classement mondial des pays producteurs

Un rapport détaillé, établi par les experts de l’Opep sur les secteurs miniers dans différents pays pétroliers, ne gratifie pas l’Algérie, un de ses anciens membres et les plus actifs en matière de régulation du marché pétrolier. Les chiffes qui y sont consignés mettent en relief le déclin et des réserves et de la production, dans le pétrole comme dans le gaz, l’Algérie se faisant largement devancer par des pays connus comme le Venezuela.
Les données statistiques formulées par l’Opep, couvrant une période allant de 2006 à 2010, établissent ainsi à 12,2 milliards de barils de pétrole les réserves du pays, loin derrière les majors pétroliers : Arabie saoudite, Iran, Irak et Russie… Pays pétrolier et gazier, l’Algérie exporte pour 1,2 million de barils par jour et 60 milliards de mètres cubes en gaz, un volume qu’elle ambitionne de porter à 85 milliards de mètres cubes.
Il est vrai que beaucoup de projets ont été engagés ces dernières années dans la branche gazière, mais le volume de production n’a pas réellement évolué. Une faible production gazière ajoutée à la baisse des prix du gaz sur les marchés internationaux ont fait que les revenus gaziers ont fortement chuté ces deux à trois dernières années. Une situation surmontable, cependant, aux dires de beaucoup.
Explication : avec 4 500 milliards de mètres cubes de réserves, l’Algérie se réserve une place dans le carré des pays qui disposent de stocks les plus importants de gaz naturel dans le monde. Il suffirait de trouver des débouchés pour les exporter, mais aussi faire accélérer le rythme d’exploration.
Pour 2010, Sonatrach a énuméré pas moins de vingt-neuf découvertes. Un bon chiffre ? Pas tout à fait, ont laissé transparaître les experts de l’Opep. Ceux-ci parlent d’ailleurs de déclin du nombre de puits et de plateformes pétrolières actuellement en exploitation en Algérie.
Conjugué à la baisse du quota Opep affecté à l’Algérie, ce recul ne peut que se répercuter négativement sur les revenus pétroliers de l’Algérie. Une situation que les experts attitrés de l’Opep illustrent par une litanie de chiffres contenus dans le rapport sus-évoqué.
Il y est ainsi noté que les exportations en valeur en 2010 se situent pratiquement au même niveau qu’en 2006, soit un peu plus de 57 milliards de dollars, et le prix moyen du baril pour 2010 a atteint un niveau nettement plus élevé qu’en 2006.
Pour ce qui se rapporte au gaz, les ventes sont passées, durant la même période, de 61 500 m3 à 57 000 m3, plaçant l’Algérie au 5e rang des plus grands exportateurs de gaz, très loin derrière la Russie, le Qatar, la Norvège et le Canada. Entre 2006 et 2010, la part de la production de gaz à commercialiser a baissé de 88,2 milliards de mètres cubes à 83,9, confinant notre pays à la 9e place du classement des producteurs de gaz. Il en est de même pour la production de pétrole, laquelle est passée de 1,368 à 1,189 million de barils/jour.
Dans le calcul lié au pétrole, il faut bien évidemment intégrer la réduction des quotas Opep, un système auquel est soumise l’Algérie au même titre que les autres pays membres.
Et les produits pétroliers dans tout cela ? Les rendements des dérivés du pétrole sont passés de 455 200 en 2006 à 652 400 barils par jour en 2010, est-il mentionné dans le document de l’Opep.
Pour la carburant essence, la production a atteint un peu plus de 69 000 barils/ jour, en hausse de 14,1% par rapport à 2009. Le rythme de développement des capacités de raffinage est très loin de correspondre au rythme de croissance de la consommation interne qui a atteint les 25% en 2010 pour un volume de 68 300 barils par jour.
Un programme de réhabilitation des raffineries a été mis en route, il y a trois ans. Il devrait aboutir à l’augmentation des capacités de raffinage en Algérie. En outre, le pays prévoit d’investir massivement dans l’exploration, y compris dans la région du Nord, et de développer le gaz de schiste

Algerie :C'est confirmé. C'est le fils d'Ali Belhadj qui a été tué



Algérie: mort du fils du n°2 du FIS

Le fils d'Ali Belhadj, l'ex-numéro deux du Front islamique de Salut (FIS), a été tué lundi par les forces de sécurité dans l'est de l'Algérie alors qu'il se se dirigeait avec des complices kamikazes vers Alger, a confirmé jeudi une source autorisée à l'AFP.

"C'est confirmé. C'est le fils d'Ali Belhadj qui a été tué. Il y a eu identification par l'ADN" du corps de Abdelkahar Belhadj, a déclaré cette source gouvernementale qui a souhaité conserver l'anonymat, suite à des informations publiée en ce sens par un journal mercredi.

Algerie :Nouveau record pour les réserves de change de l’Algérie


Leur gestion demeure opaque
L’Algérie n’a jamais été aussi riche. Les réserves de change algériennes ont atteint 173,63 milliards de dollars, selon les dernières données publiées ce mercredi 27 juillet par des organismes financiers internationaux. Elles sont en hausse 17,6 % sur une année. Depuis le début de l’année, elles sont en hausse de 12 % (18,63 milliards de dollars supplémentaires). L’Algérie est ainsi le 13e pays en termes de réserves de change. Elle est le deuxième pays arabe après l’Arabie Saoudite (485,48 milliards de dollars). Ce montant, qui n’inclut pas les réserves en or, représente 123,5 % du PIB du pays.

La Banque d’Algérie gère les réserves de change de manière très opaque. On sait seulement qu’une bonne partie de cette somme issue des exportations d’hydrocarbures est placée dans des bons du Trésor américain. Un placement qui s’effectue à perte (lire notre article du 5 juin). Le rendement « réel » – indexé sur l'inflation – des obligations du Trésor américain ne cesse en effet de décroître tendanciellement (de 10 % au milieu des années 80 à moins de 4 % en 2000). Il a même été négatif au plus fort de la crise économique mondiale entre 2008 et 2009 (-2 %). Après une reprise en 2009 (+6 %), ce rendement est reparti à la baisse à partir de 2010. Aujourd'hui, il est tout simplement égal à zéro.

Malgré les appels des experts, le gouvernement algérien refuse de modifier sa stratégie de placement des réserves de change à l’étranger. Début 2010, il y a bien eu – une première ! – un désaccord public entre Abdelhamid Temmar et Karim Djoudi, le premier souhaitant qu'une partie des réserves soit utilisée pour financer des investissements dans le pays, le deuxième plaidant pour le statu quo. Le débat a fait long feu et Temmar a perdu deux mois plus tard le portefeuille de l'Industrie pour un ministère mineur de la Prospective et des statistiques. Et depuis, le sujet n'a plus jamais été abordé.

Frileux, le gouvernement Ouyahia n’a toujours pas doté l’Algérie d’un fonds souverain pour permettre des prises de participation dans des entreprises à l’étranger. A titre de comparaison, le Qatar, grand pays producteur de gaz, ne possède que 18,72 milliards de dollars de réserves de change. Mais le pays, grâce à son fonds souverain possède aujourd’hui un portefeuille d’actifs de plusieurs dizaines de milliards de dollars en Europe, en Asie et aux États‑Unis.

L’accumulation des réserves de change se fait dans un contexte économique et social morose dans le pays. Le chômage bat des records, notamment chez les jeunes. Des secteurs comme la santé sont en difficulté. Des dizaines de médicaments manquent dans les pharmacies et les hôpitaux sont dans un état lamentable.

L’économie n’est pas compétitive : elle crée très peu d’emplois et n’attire pas les investisseurs étrangers. Pour seule stratégie économique, le gouvernement multiplie les programmes d’investissements publics – qui profitent essentiellement aux groupes internationaux – et maintient les entreprises publiques sous perfusion en injectant tous les ans des milliards de dollars dans des programmes d’assainissement sans résultats concrets