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dimanche 17 juillet 2011

Algerie : lles mensonges de la première au monde et le plus grande

Contrairement aux affirmations officielles algériennes
Hassi R'mel n'est pas la première centrale hybride construite dans le monde
central hybride
Le 14 juillet, le ministre de l’Énergie Youcef Yousfi inaugurait en grandes pompes la centrale hybride gaz/solaire de Hassi R’mel, dans le sud du pays. Une première dans le monde, annonçait l’agence officielle APS, reprise par la quasi‑unanimité des médias. En réalité, la centrale de Hassi R’mel, qui est certes une merveille technologique, n’est cependant pas la première centrale hybride à avoir été construite. Il en existe une autre, déjà opérationnelle depuis novembre 2010 au Maroc. Il s’agit de la centrale de Aïn Beni Mathar, située dans l’est du pays, non loin des frontières avec l’Algérie.

Cette centrale, a une capacité de 470 MW dont 20 en solaire, contre 150 MW dont 30 en solaire pour celle de Hassi R’mel. Elle s’inscrit dans le plan marocain de développement des énergies renouvelables. En fait, s’il est vrai que le projet de construction de la première centrale hybride au monde a été initié en Algérie et que les Marocains ont lancé leur propre projet plus tard, comme souvent, la réalisation de la centrale et sa mise en service ont pris beaucoup de temps en Algérie. Au point de se faire doubler dans la dernière ligne droite par le Maroc.

Dans le fonds, le fait de savoir qui est le premier pays à avoir mis en service une centrale hybride a peu d’importance.  A qui est dû cet excès d’orgueil ? A l’APS qui est allée un peu vite en besogne – comme tous les médias d’ailleurs qui ont repris l’information et TSA y compris – ou au gouvernement, et plus particulièrement au ministère de l’Énergie ? Le département de Youcef Yousfi aurait‑il eu une réserve à reconnaître cette deuxième place, qui n’a pourtant rien de déshonorant ?

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